Après la mue [Pr. Yoshi]

Combien de légendes n’avaient pas raconté semblable épisode, de ces femmes mythiques nées de l’écume, de ces nymphes jaillies des eaux pour défier les mortelles ? Combien de désespoirs ne s’étaient pas déchirés sur les rochers des rapides, combien de marginaux n’avaient-ils pas lavé leur crasse au milieu des magicarpes ? À cheval entre deux rives, deux chemins, une femme défiait les flots qui la trempait jusqu’à mi-corps. Entre ses mains, elle serrait une paire de ciseaux qui pouvaient aussi bien lui couper les cheveux ou les veines.

Elle grelottait.

Elle grelottait en s’immergeant des pieds à la tête, tranchant à grosses grappes le poids de son âge relevé jadis en chignon, déboutonnant le joug de ses vêtements vieux jeu, rejetant en aval ce qui faisait d’elle une « Madame ». Une maman dans la plus rétrograde des traditions héodiennes. Nue ou presque, dans les reliquats de sa jeunesse, elle admirait son corps à la lumière ascendante de l’astre diurne. Elle admit qu’il n’avait rien perdu de ses vingt ans.

Et elle rit.

Elle rit comme pleure un nouveau-né au sortir de l’utérus, émergeant de l’aqueux jusqu’à la berge de jouvence. Là, sur une petite plage de galets, cachée de la route par quelques buissons bien placés, elle sécha au soleil pour revêtir sa nouvelle peau.

Car elle s’appellerait désormais Hanako Ryugu.


Le soleil avait dépassé son zénith depuis une bonne heure quand une jeune fille frappa à la porte du professeur Yoshi. De pied en cap, elle pouvait se décrire ainsi : de petites ballerines jaillissaient deux troncs fermes, plus costauds que charnus, qu’interrompaient à mi-cuisse une jupette bleue d’écolière. Le chemisier confirmait le diagnostic, autant par son col bleu que par sa cravate jaune. À l’horizon se dessinait alors un menton en pointe, des lèvres pincées, un nez droit et discret. Elle fermait les yeux, respirait un bon coup. Sur sa tête, une couronne inégale et décoiffée lui tombait là aux épaules, ici aux sourcils.

Hanako Ryugu ouvrit ses grands yeux bleus et, d’une main encore tremblante, poussa la porte pour pénétrer à petit pas dans le laboratoire. Encore peu sûre de son allure, de son aisance à porter une jupe aussi courte, elle s’arrêta au seuil puis fixa le sol.

J'étais plongé dans mes livres, en ayant plusieurs ouverts autour de moi, éparpillés sur la grande table. Mes yeux allaient d'un livre un autre, je lisais quelques phrases sur une pages, quelques mots sur une autre, et je mêlais le tout dans mon esprit. Diverses informations provenant de diverses sources, parfois même de diverses époques, afin de comprendre, de donner un sens à tout cela. Mais rien ne se ressemblait, et certaines information se contredisaient. Certains parlaient d'oiseau, d'autre de serpent ailé, parfois même d'une sirène volante. Certains parlaient de jaune et de orange, d'autres d'un rouge cramoisi. Mais tous parlaient de Feu.

Entendant un bruit, je relevais la tête, posant les yeux sur la jeune fille venant de pénétrer le laboratoire. Abandonnant là mes lectures, je me relevais, me dirigeant vers la demoiselle.

- Bonjour.

Je ne me prendrais pas la peine de lui demander de m'exposer l'objet de sa visite, l'ayant parfaitement comprit. Quand les gens s'intéresseront-ils à nouveau à moi pour mon talent de chercheur et scientifique, et non pas pour ma qualité de distributeur de pokemons gratuits?
Cependant, je posais sur la jeune fille un regard silencieux et interrogateur, attendant qu'elle ne parle.

La fille sursauta, la bouche soudain entrouverte et les yeux écarquillés. Devant elle, sous son nez qu’elle n’avait osé relever, se dressait une table. Sur cette table s’empilaient des livres. Derrière les livres, à l’affut, une paire de lunettes savantes l’observait.

« Bonjour Professeur », lui dictèrent des réflexes d’un autre âge, qu’elle appliqua d’une traite, comme dans un élan de panique.

Elle se sentait de retour sur les bancs de l’école, debout face à un inquisiteur qui connaissait les réponses avant de poser les questions. Aucune classe n’était là pour en rire, toutefois, mais elle ne gardait pas de bons souvenirs de cette période. Pourtant, toutes les manies, les postures, les formules remontaient à la surface comme si c’était hier – ce devait être hier !
Le professeur l’interrogeait du regard, mais dans son angoisse elle ne pouvait se rappeler la question. Elle se sentait de retour sur les bancs de l’école, à un détail près : il n’y avait plus de bonnes ou de mauvaises réponses, mais bien une corde raide de la crédibilité.

« J’ai fini les études, tenta-t-elle d’une voix blanche qui pouvait passer pour de la timidité. Je voudrais partir à l’aventure et j’ai entendu des enfants, des camarades je veux dire… Ils ont dit que vous aidiez des gens comme moi. Des gens qui veulent partir à l’aventure mais qui n’ont pas de compagnon. »

Jusque là, elle ne mentait pas : des enfants avaient bien vanté la générosité du professeur Yoshi au centre commercial.

« Est-ce que c’est vrai ? Est-ce que vous pourriez m’aider, s’il-vous-plaît ? »

Il y avait quelque chose de désespéré dans son regard saphir.

La jeune femme, dont je ne parvenais à discerner l'age, semblait peu à l'aise, peut être légèrement intimidée. Lui souriant chaleureusement, j'attendais donc patiemment, après qu'elle m'ai salué, qu'elle ne m'expose l'objet de sa visite. Ce qu'elle fit, me rappelant encore une fois que ma réputation de distributeur de pokémons gratos fais déjà le tour de la région depuis quelques temps déjà. Chaque fois que quelqu'un dit vouloir un pokémon, on l'envoie donc chez le professeur Yoshi. Et le professeur Yoshi, il donne toujours gentiment un de ses précieux et parfois rares pokémons. Mais je n'ai pas envie de me considérer comme quelqu'un dont on abuserais de la gentillesse. J'en ai conscience, mais je préfère écarter cette vision et me concentrer sur l'idée d'un homme généreux qui aide de jeunes personnes, souvent des enfants, à réaliser leur rêve. Quel geste plus beau que d'offrir un pokémon à un enfant? Les voir s'éloigner ensemble, marchant cote à cote, partant à la conquête de leurs rêves, de tous leurs idéaux. C'est pour cela que je ne pourrais jamais refuser. Ils auront tous leur pokémon. Tous ceux qui viendront me le demander, les yeux pleins de rêves et d'espoirs.

La jeune fille voulait donc partir à l'aventure et demandait pour cela un compagnon, quelqu'un pour l'accompagner, la soutenir. Quelqu'un à aimer, sans doute.
Je souris à l'entente de ses questions:

- Bien sûr. Je ne vais pas briser ma réputation... Vous aurez votre compagnon, comme tout le monde.

Je lui adressais un sourire chaleureux, presque paternel, avant de me lancer dans le rituel habituel. Ça deviendrait presque monotone. Me dirigeant vers le fond de la salle, je sortis d'un tiroir trois balles rouges et blanches. Puis je me redirigeais vers la jeune fille, lui mettant dans les mains les trois pokeballs avant de prononcer la phrase habituelle:

- Voici trois pokémons. Choisis en un parmi ces trois là.

[Lance un dé de genre, un dé shiney et trois dés starters. Tu peux éditer ton message après le lancer de dé pour compléter =)]

Après un moment qui lui sembla interminable, la réponse arriva, sans laisser entrevoir le moindre doute sur sa sincérité. C’était un soulagement : elle ignorait encore ses limites dans l’art de la dissimulation. Elle espérait les atteindre le plus tard possible, du reste, car le franchissement de la frontière pourrait tout aussi bien signifier l’échec de sa seconde chance. Elle avait trop sacrifié pour tout abandonner maintenant.

Ce n’était pas le propos, de toute façon : le professeur Yoshi acceptait sa requête. Elle aurait son compagnon, comme tous les autres… Comme la jeune fille qu’elle n’avait pu être, prisonnière trop tôt des chaînes de l’amour. Elle n’avait pas encore pris le temps de s’en réjouir que déjà trois petites graines d’espoir tenaient dans sa paume. Trois enfants qui espéraient pouvoir l’appeler « Maman ».

Elle secoua la tête. Ce n’était pas la bonne image. Avec une certaine ironie, elle se souvint que son homme refusait que quiconque touche ses pokéballs. Qu’elles revêtaient pour lui une part de sacré, dont elle n’était pas digne. Un sourire en coin se forma, car elle n’en admirait que plus le courage du professeur Yoshi.

« Merci », murmura-t-elle sur son petit nuage.

Incapable de se décider qui elle découvrirait en premier, elle ferma les yeux et actionna une à une l’ouverture de la cachette de ses candidats à l’aventure…

Le membre 'Hanako Ryugu' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'Genre' :


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#2 'Shiney' :


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#3 'Starter' :

Je m'éloignais de quelques pas avant de reposer mon regard sur la jeune fille, attendant qu'elle n'ouvre les pokéballs afin de découvrir qui sera son compagnon d'aventure. J'attendais avec une certaine curiosité, curieux de savoir quel choix s'offrira à elle, curieux de savoir qui elle choisira. Fermant les yeux comme pour mieux savourer la surprise de la découverte, la jeune femme libéra les trois pokemons qui se matérialisèrent au centre de la pièce.
Le premier était un Granivol, petit pokémon rouge qui ne plait généralement qu'aux petites filles. Ce pokémon est fort amical, mais n'est pas vraiment fort, bien qu'il se rattrape légèrement en évoluant. Mais le but premier d'un pokémon n'est pas d'être puissant. Granivol est un compagnon de voyage fort sympathique.
Le second était un Wattouat, petit pokémon à la laine électrisée, qui en évoluait en un pokémon plutôt puissant. Pacifique de nature, joueur et fortement amical, Wattouat est également un compagnon idéal, quoi que moins apte aux calins de part l'électrisation de sa fourrure.
Le troisieme était un Bulbizarre, pokémon plante relativement ancien aux évolutions puissantes. Tous comme les deux autres, Bulbizarre est un pokémon généralement fort amical. Mais qui parmi ceux que je propose aux jeunes aventuriers ne l'est pas?
Reportant mon regard sur la jeune fille, j'attendais de voir sa réaction, et de connaitre enfin son choix.

Aux cris multiples qui envahissaient le laboratoire, la nouvelle dresseuse rouvrit les yeux en espérant croiser ceux de son âme-sœur au combat. De gauche à droite, elle les jaugea de la sorte : une boule rosâtre d’où s’échappait une paire de feuilles malingres, une bête bleuâtre rembourrée d’un épais pelage et un ventre-à-patte turquoise écrasé par une laitue verdâtre. Tous trois s’observaient les uns les autres avec un mélange de curiosité et de surprise, puis se tournaient qui vers le professeur, qui vers l’étrange jeune fille. Aucun, a priori, ne remportait les suffrages – mais qui aurait pu transpercer son cœur meurtri au premier tour ?

Elle jeta un regard au professeur, comme pour chercher son approbation, puis elle s’approcha du premier des monstres. Prudemment, elle flatta sa verdure avec la désagréable impression que le moindre mouvement brusque la brisera. Toujours avec la même délicatesse, elle se saisit de part et d’autre du corps pétrifié et le souleva avec aisance – trop d’aisance.

Il ne survivra pas au voyage.

Elle redéposa la petite créature pour se concentrer sur son volumineux voisin. Le pokémon recula d’un pas, comme effarouché, mais elle tendit sa main en signe d’apaisement. Pas à pas, elle apprivoisa l’animal jusqu’à lui gratter le menton. Enhardie, elle voulut aller plus, toujours plus loin, et caresser une touffe de cette abondante fourrure, quand un éclair vert frappa ses doigts de plein fouet. De surprise, elle eut un geste de recul tandis qu’un brin de ses cheveux voltigea jusqu’à la blanche laine.

Il en sortait des éclairs.

Hanako n’avait plus d’yeux que pour son sauveur, qu’elle dévisagea bouche bée pendant un moment. Opiniâtrement silencieux, l’autre observait aussi, yeux rétrécis de méfiance. Il se laissa approcher, pourtant, sans grogner ni protester. Soudain, la liane partit pour lui foncer au visage.

Elle l’attrapa au vol.

Elle n’avait rien perdu de ses réflexes sportifs. C’était son premier soulagement. Le second vient de la force du membre : une force contenue, potentiellement explosive. Le pokémon l’avait testée. Tout comme elle-même testait son futur compagnon. Son visage s’illumina tandis qu’elle laissait repartir le fouet. La créature aussi semblait satisfaite.

« Professeur, parlez-moi de cette merveille », murmura-t-elle, des étoiles dans les yeux.

J'avais observé la rencontre de la jeune fille avec chacun des trois pokémons. Elle avait examiné le Granivol comme l'on tâterais un légume avant de passer au Wattouat, mais visiblement peu enchantée par le contact électrique du pokémon jaune et bleu. Elle s'était ensuite tourné vers le Bulbizarre qui, à ma grande surprise, avait tenté de l'attaquer.
Il n'est pas habituel qu'un pokémon s'en prenne à un être humain. Comme s'il était inscrit dans leurs gènes que cela est interdit. Cependant, il me semble me souvenir que la capture de cette jeune femelle au tempérament quelque peu farouche n'avait pas été des plus simples, notamment par rapport à cette du Granivol qui m'avait presque supplié, à sa manière, de l'emmener avec moi.
Cependant, je n'avais pas réagi, constatant que la jeune femme maitrisait parfaitement le petit pokémon plante. Et, comme je m'en doutais, la demoiselle semblait intéressée par lui. Un pokémon qui aurait du caractère sans pourtant être agressif.

- Professeur, parlez-moi de cette merveille

J'affichais un sourire, ravi que la demoiselle aie trouvé son bonheur. Cependant, que lui dire à propos du pokémon?

- C'est une femelle Bulbizarre, un pokémon plante-poison que j'ai capturée au parc safari il y a peu de temps. Je n'ai pas eu beaucoup de contact avec elle, mais elle me semble intéressante.

Durant toute l’explication du professeur Yoshi, la femme en costume d’écolière n’avait quitté des yeux son rival et égal : un bulbizarre, ou plutôt une bulbizarre. Elle aussi lui rendait son regard, la défiant de douter de ses capacités du fait de son apparence et de son sexe. Hanako aimait ça, et ne se privait pas de l’exprimer à haute voix :

« T’es une battante, n’est-ce pas ? »

Elle aurait voulu lui dire qu’elle avait connu des filles comme elle, qu’elles étaient comme une seconde famille pour elle, à suer quotidiennement sur le même terrain, à partager ivresse de la victoire et amertume de la défaite. Elle aurait voulu lui dire combien cette époque lui manquait, combien elle rêvait de retrouver cet esprit du groupe et de la compétition, et qu’elle voulait partager cela avec elle, et elle uniquement : sa bulbizarre, son amie… elle s’interrompit pourtant, de crainte de compromettre sa couverture.

Tout cela passa en un regard.

Lentement, la petite créature se mit en marche et, d’un pas impérial, la tête haute, s’arrêta à la hauteur de l’humaine. Cette dernière se baissa puis, genoux à terre, toucha du bout des doigts la joue de sa compagne. Le pokémon ne fit plus rien.

« Merci… merci Rosaï. »

Ce nom ne lui était venu que trop naturellement, car il la consacrait jumelle d’Hanako.

La petite Bulbizarre s'est trouvée une compagne. La petite Bulbizarre a gagné un avenir. Elle partira à l'aventure aux cotés de cette jeune femme, elles découvrirons le monde ensemble.
Ces deux là ont du tempérament. Je les sens pleines d'ardeur. Elles sont de ceux qui ont les capacités d'atteindre le sommet. Je crois en elles. Elle y arriverons. Elles se battrons et elles vaincrons. Je veux croire qu'elles réaliserons tous leurs rêves et prouverons au monde leur valeur.
Je les observais, souriant. J'assistais à leur échange silencieux, sans cherchais à comprendre ce que leurs yeux pouvaient bien se dire. Je sentais que quelque chose passait entre eux, une discussion dont j'étais exclu. J'avais le sentiment que cela n'aurait pu être mieux. Ce pokémon et cette jeune fille sont parfaitement assortis.
J'assistais à l'apprivoisement mutuel de ces deux demoiselles. Et appris le nouveau nom de la petite Bulbizarre: Rosaï. C'est assez joli.
Je les voyais déjà. Rosaï et son amie, dont je ne connaissais toujours pas le prénom, à l'assaut de la ligue pokémon. Deux jeunes filles pleine d'ardeur et de combativité qui sauront refroidir la argue des champions du conseil, déjà bien trop fiers de leur position. Elles y parviendrons. Je ne sais en combien de temps, après combien d'épreuves, mais j'ai la certitude qu'elles arriverons au sommet.

Dans le secret de leurs échanges muets, le binôme partageait la même conviction : leur couple était fait pour durer. Leur couple était fait pour triompher. Peu importe ce que les autres diraient, elles iraient jusqu’au bout de leur quête.

Elles seraient les prochains maîtres.

Se détachant à contrecœur du regard de son âme-sœur, l’humaine se redressa pour ramasser les pokéballs sur la table. Les yeux dans le vague, tout à sa rêverie de gloire, elle rappela à elle le légume et le bleuet, puis les remit entre les mains du professeur. La dernière, qui était destinée à enfermer Rosaï, rejoignit sa ceinture.

« Intéressante est un pauvre mot, finit-elle par admettre, encore hébétée du lien qui l’unissait désormais au bulbizarre. C’est presque trop beau que vous me laissiez l’emporter… Je vous promets pas d’être la plus douce, la plus câline, la plus maternelle, la plus généreuse des dresseuses. Je sais pas si j’en suis capable, mais je peux vous promettre qu’aucun autre ne la poussera autant que moi dans cette direction-là. »

Elle voulut partir, s’envoler, foncer droit devant sans un regard en arrière, mais un élan d’orgueil l’arrêta au pas de la porte. En synchronisation parfaite avec sa nouvelle compagne, elle se retourna vers le professeur Yoshi pour sceller son défi au monde :

« Hanako et Rosaï. Retenez bien ces deux noms, parce que ce seront peut-être bien ceux des prochains maîtres pokémon ! »

Elle se mit alors au footing vers la route champêtre qui menait à Hersane, aussi loin que possible de Salcedo. La bulbizarre, pour sa part, jeta un dernier coup d’œil narquois à celui qui l’avait capturée dans sa retraite, avant de suivre avec joie sa nouvelle amie. Cela faisait si longtemps qu’elle ne s’était plus dégourdie les jambes !