Pelage de Douceur ( moi ) =>
C'est sans doute le temps qui nous raffermit,
mais à l'intérieur nous ne sommes que plus mou ...
quand les sentiments avancent ...
[ 3 Premiers posts à Brume d'Argent et ensuite Nuage d'Averse ]
Chaque seconde est un choix de vie.
Pourquoi je reste ici, pourquoi je ne vais pas lui parler, lui expliquer ? Mais ce sentiment me gâche mon plaisir, ma propre vie, cette vie que je ne veux pas perdre pour ce simple sentiment si stupide. Le ciel, ou les cieux, se sont donnés le mot pour être aussi bouleversants ces derniers soirs ou c'est moi qui tombe dans une sensiblerie ridicule ? La tristesse rend moche, je ne sais pas combien de temps encore je pourrai m'apitoyer comme ça. C'est si horrible d'être oppressée dans ce malheur, si stupide. Pourquoi alors je n'arrive pas à m'en dépêtré ? Personnellement je n'en sais rien, c'est si injuste et cruel de ma part. Stupide car je me haïs moi même ? Nan je haïs mon cœur qui m'éloigne de mon compagnon de clan, mon meilleur ami. De fine larmes salées roulent sur mes joues juste a cause de ce truc la au fond de moi, je ne sais plus ou j'en suis, je ... je, je suis perdue a cause de moi même, cause étrange. Renfermée, je me meurs a cause de moi même, pff c'est débile de penser une chose pareille, néanmoins si je ne l'avais jamais rencontré je ne serais pas la même, j'avais changé, j'ai pris de la maturité ! Mais sa ne sera plus jamais la même moi tant que je n'aurai pas céder à mon cœur ce qu'il veut tellement. Amitié ou Amour, chose réellement si compliquée.
Le soir, la nuit, la lune, l'obscurité. Tellement de choses qui se rapporte a cette nuit. Jamais encore je n'avais contempler les étoiles avec autant d'entêtement, surement pour me calmer, m'apaiser. Apaiser ce doux corps qui ne mérite pas tant de souffrances morales. Ciel sombre, lueur lunaire balayant mon pelage soyeux. La lune coulait sur ma joue ses doux rayons. Ma période, la période ou je me sentais le mieux ou le pire du monde. Aujourd'hui j'était détendue et en même temps triste. Depuis l'assemblée qui c'était révélé fort plaisante je n'avais pas revu Brume d'Argent, mon fidèle compagnon de chasse, celui pour qui mon cœur vibrait de tout son être. Un froissement de feuilles attira mon attention, je tourna ma tête brune vers le bruit. L'organe qui vibrait en moi battait la chamade alors je sut que c'était lui. D'une sonorité douce je m'exprima:
- Bonjour Brume d'Argent, viens auprès de moi pour contempler la splendeur de la lune cette nuit la ... et aussi pour t'exprimer quelques bricoles.
Un voile chagriné passa dans mon regard bleu, pourtant je le fis vite partir. Les rayons blafards de mon astre adoré reflétèrent sur son pelage gris, le corps fin du guerrier se dessina devant mes yeux admiratifs. C'est à ce moment la que je sut que ce n'était plus que mon cœur qui l'aimait ...
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Brume d'Argent ( chéri ) =>
Il ne la blesserait plus, ce serait sa dernière fois, la plus grande sans doute de toutes les blessures qu'il lui avait infligé, mais elle s'en remettrait. Elle était forte, Brume le savait, plus forte que la plupart des félins qu'il avait rencontré durant ses précédents voyages. Ensuite il disparaitrait, sa vie en serait meilleure, Brume ne tenait plus à la faire souffrir.
Il repéra sa trace à la limite de la forêt, le matou gris la pista, ses pattes se posant sans bruit, avec la douceur d'une plume et la discrètion d'un prédateur. La nuit s'étendait sur le monde comme un manteau sombre. Mais les nuages avaient disparu, remplacé par un ciel étoilé magnifique. Le temps changeait, l'hiver avait ses propres saisons, ses propres humeurs. Le croissant lunaire incendiait la voûte de sa puissance astrale. Ses pâles rayons vibraient avec plus d'intenticité qu'à l'accoutume, inondant la terre. Sa silhouette, svelte, ondulait entre les ombres et la lumière, prenant d'étranges reflets. Ses yeux, devenus translucides, étaient illuminés d'une lueur mystérieuse.
Lorsqu'il arriva à l'orée de la forêt, toute trace d'une quelconque joie avait disparut de son visage. Il n'exprimait plus qu'une implacabilité, un choix, que Brume avait fait depuis longtemps déjà, un choix, qui lui serait aussi douloureux qu'il était nécessaire. Ce sourire n'arrangea rien, ce regard encore moins, et sa voix laissa son coeur pétrifié et saignant. Il s'approcha, suivant ses conseils comme s'ils euent été des ordres. Brume s'assit près d'elle. Son regard croisa le sien, une dernière fois il laissa passer un sourire éclatant, une joie sans pareil de la revoir, un bonheur incertain mais bien, avant de fermer à jamais la porte des souvenirs étiquetés à son nom...
Moi =>
Je n'était pas aussi forte qu'il le croyait, je n'était pas même résistante, il se trompait sur toute la ligne et pourtant je lui pardonnerai tout. Tout car je l'aimais, ce serait sans doute la dernière fois que je verrais son regard d'acier. Je l'admirai pour tout ce qu'il faisait, pourtant cet amour était impossible. Impossible était le mot maître, il ne m'aimait pas comme je l'aimait, il se trompait et pourtant il ne le savait pas.
J'aurai voulu disparaître soudainement. Plus jamais revoir cette démarche, ce sourire et ce regard de plomb. Jamais je ne voulait le revoir ainsi, implacable. Pourtant une joie l'illumina pour une dernière fois sans doute. Les feuilles s'agitèrent comme si un tourment tempétueux allait annoncé une mauvaise nouvelle. Mon pelage s'ébouriffa quand une bourrasque glacée envahit mes muscles. J'avais peur, peur de ses réactions.
- Brume d'Argent ... il n'y a plus que mon cœur qui ... t'aime, mon corps trembla sous un soubresaut. Je savais en sondant son âme qu'il ne m'aimait pas, enfin si il m'aimait il cachait son jeu car je ne décela pas une présence romantique. J'avais une angoisse dans mon cœur, il allait la réanimée soudainement. Il ne savait peut-être pas que sa me tuerait, il l'ignorait ...
Lui =>
Il s'y était attendu, il s'y était préparé, il avait envisagé chaque possibilité, ses réponses, les émotions qu'il tacherait de dissimler, mais la réalité était beaucoup plus mesquine. Lorsque Pelage de Douceur murmura ses paroles, l'effet, qu'il avait cru contenir explosa. C'était une lame froide, sûrement empoisée vu les brûlures qu'elle occasionnait un peu partout dans son corps, il la sentait la transpercer de part en part. Sa coquille se fissurait, son coeur se craquelait. C'était la deuxième fois, qu'on lui annonçait clairement ce que l'on ressentait pour lui, et comme pour la première fois, un morceau de son âme sembla se détacher de lui pour s'envoler avec des souvenirs plus heureux. Brume se souvint de leur première rencontre, tout paraissait si simple, beaucoup plus simple. L'amour était un sentiment cruel, de torture, il enchainait les gens, les faisait souffrir bien mieux qu'une bataille de corps, c'était une bataille de l'âme qui s'engageait. Et elle pouvait vous perdre bien plus facilement
Le pire était de savoir que Brume avait en sa possession la clef qui parviendrait à défaire ce noeud. Il pouvait choisir de donner un sourire à visage rempli de tendresse et de souvenirs, pour le restant de sa vie. Et au fond de lui, il l'aurait peut-être souhaité, mais il avait beau regarder son amie, elle resterait toujours une amie, une immense amie, une confidente, une partie de sa vie, mais elle ne serait pas l'amour de sa vie. Quelle était la différence entre amie et amour, l'amour était-il plus fort? Brume n'en était pas si sûr, il pouvait aussi bien vous blesser, vous faire du tord, avant de vous abandonner, l'amitié restait gravé, entier.
Il ne regarda pas la guerrière, mais il la sentit trembler, non pas du poids de son aveu, mais de sa réaction.
Alors il leva les yeux vers elle, et il sut exactement se qu'elle vit dans son regard. Une profonde tristesse, un regret, et le sentiment de n'avoir pas fait au mieux pour aider son amie. Ce fut un Brume d'être parcourut d'un frisson, il ne voulait pas rompre toutes relations mais il le ferait, pour le bien de son amie.
Moi =>
La guerrière sentit son cœur se serrer douloureusement dans sa poitrine. Une larme roula le long de sa joue. Elle savait qu'il pensait a rompre les liens. Il faisait le mauvais choix.
Triste, désespérée, je me sentais lâchée dans le vide, comme jeté d'une falaise immense et me plantait en bas sur des pics de roche acérés. Je perçu l'once de tristesse dans son regard, la même tristesse que la mienne mais en plus douce. Non ce que j'éprouvai pour lui était bien plus fort que n'importe quel lien, celui-ci ne faisait que me détruire, il fallait s'éloigner mais pas rompre à jamais. Ma gorge était brulante et pourtant je prononça difficilement ces quelques mots que j'eus un mal fou à faire sortir:
- Ce n'est pas ... le ... bon choix Brume.
Mon cœur se resserra ainsi que ma trachée, j'étouffa en silence sous le regard peiné de mon plus grand ami. J'eu soudain peur de ne plus plaire a personne, déjà deux râteaux dans ma vie et pourtant mon cœur n'avait pas des sentiments à la légère. Je me recroquevilla sous cette peur qui m'emprisonna soudainement. Non je n'était pas prête a recevoir encore un autre vent, c'était affreux, de plus une guerre était imminente et ma faiblesse de cœur allait peut-être me laisser seule sur le champ de bataille. Je perdrais la vie peut-être la bas, remarque sa sera mieux que de souffrir moralement.
- Ne me laisse pas, je souffre de tes départs, je souffre de tes absences, je ne peux me séparée de toi, je dois toujours te chercher du regard et si je ne te vois pas j'étouffe Brume, même quand je te voit de loin je me sens obliger de te rejoindre mais je m'efforce de rester loin a te regarder en silence, Brume ne pars pas, je mourrais pour toi ... Brume ...
Mon dernier mot était empli d'une tristesse infinie et pourtant j'avais sortit cette longue phrase, mon cœur avait parler je ne contrôlait plus mes sentiments, c'était dur. Un couteau effilé me transperça de tout mon corps et je frissonna comme une bête enragée.
Je me repris tout de même et regardant la lune. Une envie de fuir me prit et pourtant je resta immobile a attendre un événement, une réponse de sa part, un sourire ou même un regard. Mes pattes tremblèrent sous moi et je m'écoula au sol de fatigue. Épuisée de lutter contre moi-même, je perdis totalement connaissance du monde qui m'entourait. Mes yeux ne furent plus emplis de tristesse car ils étaient voilés par mes paupières lourdes. Les pulsions de mon cœur ralentirent jusqu'à battre faiblement. Tout à coup il s'accéléra et battit tellement vite que je croyais explosé, je me releva en silence, je cherchais Brume d'Argent des yeux, peut-être était-il parti pendant mon minuscule coma, ou était-il la ?
Lui =>
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Leurs regards se soupesèrent, longuement, Brume ressentit un profond chagrin dans celui de la guerrière, mais il n'en connaissait pas la profondeur. Il voyait déjà la blessure se former, mais il n'en avait qu'une vue externe, il pensait qu'elle passerait à autre chose. Car après tout, il n'était pas grand chose, un mâle parmi tant d'autres, un félin au coeur solitaire et ombrageux, sans interêt vraiment, ne sachant pas aligner plus de deux phrases, n'ayant pour seul discours, que des regards...
Une larme glissa, goutte d'eau d'un océan. Il entendait presque le fracas de sa chute sur la terre meuble, qui, en quelques secondes, l'aspira.
Elle se battait, Brume le sentait, en lui n'évoluait pas la même bataille, mais elle menait aux même conséquences. Enfin elle troubla ce silence qui n'en était plus un, depuis que les regards avaient remplacé les mots, il se tenait entre les deux félins, un dialogue muet mais violent.
Le bon choix? Y avait-il vraiment un bon choix à faire dans ce chemin? Brume n'en était pas sûr, mais les paroles de Pelage de Douceur raisonnèrent en lui longtemps encore. Il ne répondit pas, se contentant de la regarder, son choix était arrêté, il ne ferait pas demi-tour. Les mots qui s'ensuivirent furent un fer blanc contre son coeur, une douleur à laquelle il eut du mal à résister, il dû d'ailleurs détourner son regard, le laissant aller ailleurs, tout, sauf dans ces yeux auquels il venait d'insuffler la tristesse la plus pénible du monde.
Brume repota son regard dans le sien, plus dur, même si la douceur de ses traits restaient toujours présente:
- Je suis désolé Pelage de Douceur, mais rester près de moi te fait souffrir, tu guerriras, le temps efface tout, même les blessures les plus profondes.
Un sourire amer se dessina sur son visage, il aurait voulu lui dire plus, parler de ce qu'il trouvait exaordinaire chez elle. Toute la nuit il l'aurait complimenté, mais on ne soigne pas les blessures en y faisant couler de l'acide. Brume vit alors son amie vaciller, et n'eut que le temps de la rattraper avant qu'elle ne s'écroule au sol. Il la posa, avec douceur et lui effleura le front, somple perte de connaissance. C'était un choc plus dur que le mâle le pensait. Toute cette scène s'était avérée bien plus dure encore qu'il ne se l'était imaginé. Devait-il rester? Il ne la laisserait pas seul, c'était certain. Mais une odeur attira alors son attention, il fut d'abord sur ses gardes, et un feulement rauque venu des tréfonds de son âme raisonna dans la combe. Mais il identifia bien vite le jeune et nouvel apprenti de la guerrière et il se détendit. Il se releva, c'était le moment ou jamais, il n'avait plus rien à faire ici. Sa vie continuerait, Nuage d'Averse en faisait à présent parti, c'était cette vie la qu'il lui fallait, pas celle, pauvre et inutile, que pouvait lui offrir Brume.
Son museau effleura ce visage empli de souvenirs une dernière fois, il garderait pour toujours cette image seraine et paisible de son amie, oui elle était belle, d'une beauté farouche, elle trouverait, le temps le lui donnerait.
Il se recula, jusqu'à n'être plus qu'ombre parmi les arbres, et partit, de sa démarche nonchalante et à la fois rapide. Quelques secondes plus tard à peine, il avait disparut, laissant son amie au soin de sa nouvelle vie.
Mon apprenti entre en scène =>
Nuage d'Averse arriva, mais fallut repartir, il avait tout vus et tout entendu de la scène.
Pourquoi tant de mélancolie, pourquoi tant de larmes versaient, pourquoi tant de tristesse quand on sait ce que l'on veut, pourquoi un coeur brisait, pourquoi une telle solitude, Pourquoi tout simplement un amour impossible, pourquoi un enfer pareil ... Pourquoi une telle vie ??
Des questions, des questions et encore des questions, mais des fois les questions les plus simple n'avaient pas de réponses .
Le jeune apprenti s'approcha de Pelage de Douceur, il aurait voulut se frotter à elle pour la réconforter, mais il avait peur que dans ce moment là, la belle chatte ne veuille pas.
- Je suis sûre que ça s'arrangera, tu es belle, jeune, vive tu as tout pour toi, et puis si ce n'est pas Brume ce sera quelqu'un d'autre, tout le monde t'admire dans le clan, tu es quelqu'un de fantastique, tu es sympatique et à l'écoute, tu te fais du mal, arrête de te faire souffrir, tu mérites mieux que la souffrance ...
Le beau chat gris cherchait son doux regard, mais ses yeux étaent emplis de tristesse, on aurait dit que le monde allait s'arrêtait, le jeune apprenti eu même un moment un frisson, elle ne méritais pas ça, c'était quelqu'un de bien, et chacune de ses larmes était une injustice en trop sur la Terre ...
- Ta vie continue, un jour tout s'arrangera, tu nageras dans le bonheur mais ne pleures pas s'il te plait ne pleures pas !!
Nuage d'Averse se décida enfin à se blottir contre sa mentor, c'était plus fort que lui, il était impuissant face à cet horrible malheur mais que pouvez t'il faire, il aurait fait n'imprte quoi pour que sa tristesse disparaisse.
Il avait tellement envie de la voire sourire !!!
Moi =>
Un sentiment amère me prit, la rancune. Brume d'Argent était parti et mon apprenti était ici. Il essayer de me rassurer mais ces paroles me plongèrent dans un profond désespoir.
- Je ne peux arrêter de l'aimer Averse, rien ne sera comme avant maintenant.
Je me leva lentement, les larmes amères coulaient le longs de mes joues en feu. Je ne pouvait supporter cette perte. Ce sentiment avait détruit notre relation, je le haïssais ( ce sentiment bien sur ). L'amour nous fait souffrir plus que tout. Cette chose horrible qui nous envoutent pour ensuite nous laisser tomber. Quand les sentiments avancent, certains se referment, ceux qui me ressemble le font, ils sont comme moi, mais diffèrent plus que tout. Je leva le regard au ciel, et prononça ces paroles emplies de douleurs et de souffrances, à jamais dans mon corps et dans mon cœur:
- Le temps s'est arrêter, je savais que je finirais comme sa, seule comme toujours. Nuage d'averse, tu est un bon apprenti mais je ne peux survivre plus longtemps ! L'amour est trop fort je le crains. Adieu mon apprenti, Etoile de Givre t'en trouvera un autre. J'espère qu'il sera mieux que moi, meilleur et pas troublé dans ses sentiments comme je l'ai était. Je n'en peux plus, je suis perdue. La mort est une belle chose tu sais, de la haut je pourrais veiller sur lui, sur vous, sur tout notre clan. Je te promet que je te retrouverais un jour, dans tes rêves et pensées ne te soucie de rien, avance mais ne fait pas la même erreur que moi. N'aime personne si il ne peux te rendre ton amour. Sache que je t'ai aimais aussi fort que lui, mais d'une autre manière, l'amour d'une mère. Dit aussi à mes enfants que je veillerais de là-haut. Dit à Etoile de Givre que je la salue également, maintenant je voudrais te dire à toi, toi seul, que je n'ai jamais était autant troublé par un apprenti. Tu t'en sortira Nage d'Averse, ne t'inquiète pas, mais ne fait pas les mêmes erreurs que moi. Tu souffrira sinon. Je ne te souhaite pas de me rejoindre la haut, pas encore, tu est bien trop jeune. Je te ferais le plaisir de t'accueillir dans nos rangs qui seront désormais les miens dans quelques heures ...
Ces paroles qui avaient coulés de ma bouche n'étaient que sincères, je n'en pouvais plus, j'étais déterminer à me donner la mort de la façon a plus douce possible. Si il ne m'en empêchait pas bien sûr ...
Apprenti =>
Nuage d'Averse, s'éfondra par terre mais se releva vite, Pelage de Douceur c'était tout pour lui: C'était son amie, sa confidante, son mentor, son exemple mais aussi la mère qu'il avait perdu bien trop tôt il ne voulait reperdre encore une fois sa mère ...
- J'ai besoin de toi, sans toi je ne suis rien, je ne suis qu'un grain de sable perdu sur une plage mais avec toi je suis moi, je suis vivant !! J'ai besoin de toi, si tu me lache jamais je ne pourrais remonter la pente, Brume ne te mérite pas, Ne me quitte pas je t'en suplie, tu es ma mère, la vrai mère je l'ai perdu beaucoup trop tôt et pourquoi ?? Parce-que je voulais apprendre à me battre à devenir un guerrier, c'était mon rêve, mais maintenant je risque reperdre la personne à qui je tiens le plus au monde dans tout le clan, je n'ai jamais connu quelqu'un d'aussi bien que toi, s'il te plait ne fais pas ça !!! Si tu pars de se monde je ne pourrais plus jamais fermer l'oeil la nuit, je ne pourrait plus jamais avoir la force de me battre, je n'y survirais pas .... Tu dois rester, tu dois rester !!!!!
Nuage d'Averse en était à bout, toute la force qu'il lui restait était partie en ces quelques paroles, il voulait tellemnt semblait fort mais là il était impuissant, une larme lui coula sur la joue puis suivie d'une autre et encore d'une autre, la vie n'était pas toujours rire et chant c'était aussi pleurs et tragédies mais il fallait surmonter ces épreuves bien que extrêmement difficile.
Nuage d'Averse avait l'impression que son coeur s'était briser en mille morceaux, il ressentait une douleur intense et il avait l'impression qu'il allait sombrer au fond d'un puits noir ...
Si jamais il n' arrivait pas à la raisonner, si jamais elle faissait ce qu'elle avait dit, le jeune chat ne s'en remettrait pas ....
Lui ( Brume ) =>
Le vent apporte les graines de l'espoir...
La brise ramène toujours les âmes perdues...
La combe semblait bien loin à présent, et plus il s'en éloignait, plus son coeur se déchirait, une entaille douloureuse, sanguinolante...une de plus...comme toutes celles qui avait fait de lui ce qu'il était, comme toutes celles dont il avait été le propre criminel, devenait-il masochiste? Possible...
Il sentait l'odeur du clan un peu partout dans la forêt environnante, son pas se fit moins rapide, jusqu'à ralentir considérablement. Pourquoi s'arrêter? Pourquoi ne pas continuer? Continuer bien plus loin, là où jamais plus sur sa route il ne sémerait le désordre et le malheur. Le visage de Pelage de Douceur était encore encré dans son coeur, dès que ses yeux se fermaient, son image, triste et supliante s'imposait à lui. Encore une des nombreux plaisirs du clan des Etoiles, n'en auraient-ils jamais fini de toutes ces mesquineries? S'ennuyaient-ils tellement dans le paradis azur pour venir se moquer des vivants? Ses pattes redoublèrent de vélocité, cette fois il ne s'arrêterait pas, retrouver la solitude n'était rien comparée aux regards que lui avait lancé la guerrière.
Une brise plus lourde que les autres le fit se stopper net, pourquoi? Il ne le sut pas lui-même, depuis quelque temps déjà il avait renoncé à comprendre certaines choses. Mais dans ce parfum d'air fugace lui parvenait le goût des larmes, et une résolution horrible. Sans trop savoir pourquoi, il fit demi-tour, son pelage d'un gris argenté trouant la forêt d'un vert émeraude. Il ne ralentit que lorsque la combe fut en vue, lorsqu'il vit les deux félins, il s'arrêta complètement. Les observant, sous le couvert des arbres. Il s'avança aux côtés de l'apprenti, son regard qui, en la retrouvant prise d'une résolution qui le dégoutait, avait failli lui tirer une larme, avait reprit sa sourde détermination et, même s'il tentait de garder une froideur glacée, son regard était empli d'une tristesse sans borne mais d'une colère noire contre son amie:
- Mourir?...abandonnée tes enfants, ton apprenti, ta vie?! Pour moi...
Il eut un sourire légèrement moqueur et s'approcha de la femelle, sa tête frola la sienne, son museau effleura son pelage pour venir se placer près de son oreille, il lui chuchota avec une tendresse infinie:
- Je resterais, je te le promets, je serais toujours là pour toi, toujours. L'amour est un sentiment exclusif, alors que l'amitié, la maternité engendre une immense famille. Tu es plus forte que cela, je le sais, même si tu n'en es pas conscience. S'oter la vie, c'est refuser d'aimer, c'est refuser d'ouvrir les yeux après un cauchemar, c'est oublier qui l'on est. Ne me déçoie pas Pelage de Douceur.
Il se recula avec lenteur et revint près de Nuage d'Averse. Son regard semblait plus doux, au lieu d'un bleu soutenu, ses yeux semblaient avoir pris une couleur d'un gris bleu pâle, qui adoucissait son visage.
Moi =
Le monde tourne
Les sentiments avancent
Les blessures restent
Les amis reviennent
L'amour lui est inaccessible ...
L.a Combe Sablonneuse me paraissait vide, aucune de ses paroles ne me remontèrent à la surface de l'immensité océanique dans laquelle je me noyais désormais. Elles me coulèrent encore plus, m'entrainant vers le fond. Je voyais qu'il m'aimais, mon apprenti, mais je repensait à tous nos moments de rire et de joie. Les moments ou j'étais heureuse et épanouie comme une rose au levée du jour. Rien que d'y penser sa me donnais la nausée. U spasme secoua mon corps, je trembla violemment. Une odeur au delà du couvert des arbres me fit tréssaillir. Mon coeur s'accèlera puis soudain, je le vis. S'avançant à la hauteur de Nuage d'Averse de sa démarche souple et gracieuse et souple. Lui qui avait boulversé ma vie, lui qui me faisait revivre, lui que j'aimais ... Brume d'Argent. Il avait réapparu mystérieusement, le regard empli de tristesse rongé de colère noire. Je compris à ce moment là que j'avais été stupide. Stupide de dire ces paroles blessantes qui avaient énormément touché mon apprenti ! Elles avaient aussi toucher Brume d'Argent qui était maintenant dans une furie noire.
- Tu est plus pour moi que tu ne le pense Brume d'Argent.
Un regard nouveau, déterminé à lui faire comprendre tout ce que je ressentais. J'étais prête à mourir pour qu'il reste auprès de moi, abandonner mes enfants, mon apprenti, ma vie, mon clan, tout ce que j'avais pour Lui. Mais il était bien plus que tout ce que j'avais. Son cœur battait au rythme du mien, ils battaient à l'unisson et sa je le percevais trop bien pour me tromper. Un vrai trou dans le cœur, ce dernier c'était rebouché grâce aux dernières paroles du grand guerrier gris.
- Brume, jamais plus tu ne partira, ni même une menace de ce genre ? Je te fais confiance. Jamais je ne te décevrais, je te le promet sur tout les Dieux qui peuplent l'univers. La promesse du cœur est plus forte et la plus sincère que n'importe quel lien: Je t'aime Brume d'Argent, guerrier de mon cœur, qui hante mes songes ...
Le baume au cœur je fixais les mâles avec douceur. Mon organe vital ne se blessait plus dans ses propres épines, j'étais heureuse. Une nouvelle détermination dans mon regard c'était allumée. J'étais avec les deux êtres essentiels à ma vie. Il manquait juste es enfants et le monde serait un Paradis. Je m'approcha de Brume en ronronnant et toucha sa joue de mon museau sombre. Une vibration de plaisir parcourut mes moustaches. Je m'enleva et, d'une voix douce et paisible, je dis:
- Bon, une petite chasse ? Il ne faut pas que nous rentrions les pattes vides quand même !
J'attendis leurs réponses intéressantes surement et commença à marcher souplement vers les buissons. Les odeurs de la forêt revinrent tout à coups, je fut frapper par un élan de sauvagerie. D'envie de me fourrer dans les herbes pour garder leur parfum suave, me prélasser sous les rayons argentés de la lune, envie de sentir la douce chaire d'un rongeur fraîchement tué. Je tourna la tête en direction de mon apprenti, en lui adressant un clin d'oeil complice et plongea mon regard azur dans celui Bleu/gris/vert de Brume. J'étais épanouie, comme avant ...
Apprenti =
Nuage d'Averse était vraiment heureux que tout ce finissait bien, pendant un instant c'est vrai qu'il avait eu peur et qu'il avait été triste mais maintenant que tout c'était arrangé, c'était la joie qui était en lui, il espérait que tout ce passe bien maintenant entre Brume d'Argent et Pelage de Douceur et puis il avait aussi appris que Pelage de Douceur était quand même fragile au niveau des sentiments et que Brume pour elle faisait la pluie et le beau temps.
Il sourit et dit d'une voix enjouée:
-Tout est bien qui fini bien
Un bruit vient rompre le court silence, c'était en vérité son ventre qui gargouillait, le jeune chat était affamé, il aurait mangé des tones et des tones de souris, à ce moment ci sa belle mentor vint leur proposer d'aller chasser, et c'était d'ailleurs une très bonne idée, le jeune chat accepta sans hésiter de plus ça lui ferait un petit entraînement à la chase ce qui n'étais pas plus mal, ça justifirais aussi leur longue absence.
le jeune chat sautillait sur place à l'idée d'attraper une grosse souris bien dodu, bien appétissant , tellement savoureuse, il s'en lécher déjà les babines, et il chuchota doucement un " miam" pensée à cette futur souris qu'il attraperait peut-être le faisait fantasmer, enfin peut-être qu'il n'attraperait rien, mais sa il ne voulait pas y penser !!
Il se tourna vers sa mentor puis vers Brume d'Argent et avec la voix d'un jeune chat tout foufou, il dit:
-On y vas ???!!
Son ventre continuait de gargouiller, la journée avait été forte en émotions et ça lui avait creusé l'appétit ...
Le petit chat gris un coup Brume, un coup sa gentille mentor attendant une réponse, enfin il attendait plutôt un oui d'approbation ...
Lui =
Un dernier éclat de douleur passa dans son regard lorsque Pelage de Douceur vint terminer la discussion sur une note aussi acide qu'elle était douce. Ses mots lui consummèrent le coeur, léchant avec envie les bords d'une plaie à jamais ouverte, elle ne cicatriserait jamais, il en était sûr, elle allait rejoindre les nombreuses autres que son coeur et sa vie avait engendré. Son regard se fit hésitant, et cette hésitation, si étrangère à toute son âme le laissa faible mais heureux que cette question, ce débat qui les séparait plus qu'il ne les rapprochait se termine enfin. Il aquiesça de la tête lorsqu'elle lui demanda confirmation à un départ qu'il n'entamerait jamais, il la sentrait à cran, désireuse d'être sûr de ne pas le voir s'échapper, loin de sa vie, loin d'elle. Il le lui avait promit, et sa parole était d'or.
Lorsque ses dernières paroles eurent franchi ses babines, son visage se métamorphosa, un sentiment si doux, si calme enferma ses traits dans une étreinte de tendresse qu'il n'avait pas vu depuis longtemps dans ces yeux. Comme il aurait espéré guérir aussi vite, retrouver, calquer ce sourire aussi frais qu'il était ennivrant. Ravalant la bile amère qu'il sentait au fond de sa gorge, Brume posa un regard redevenu prudent sur le paysage. L'apprenti de son amie parla, heureux et cette émotion de sincère soulagement aurait fait rire Brume en d'autres circonstances. Pelage de Douceur clotura le sujet par une proposition aléchante dans les deux sens du therme!
Un fuguace éclair de détermination et de chasseur apparut dans ses yeux, et c'est d'un sourire carnassier et tout à la fois joueur qu'il s'exclama:
- Les proies n'ont qu'à bien se tenir!
Il s'élança, prenant la tête de leur petite expédition, ne doutant pas un seul instant que ses deux compagnons le suivraient.
Moi =
J.e plongea mon regard dans celui de Brume, il souffrait je le savais. J'étais vraiment trop égoïste ! La bile monta dans ma bouche, j'hurla de douleur et de rage contre moi même. Mes yeux étaient devenus ternes et sans éclat, je tomba sur le sol sablonneux. Fermant les yeux mon pouls diminua rapidement. Plus que quelques battements par minute, mes yeux se fermèrent, j'étais paralysée. Paralysée par la souffrance qui m'entailler les entrailles. J'étais une proie à une cruauté incomparable. L'amour nous éloignaient, pourtant je ne pouvais m'empêcher de l'aimer. Ma souffrance ne serait bientôt plus, les pulsations autrefois rapides de mon cœur étaient faibles et lentes. j'allais mourir par ma faute, si seulement j'avais ouvert plus les yeux ! Mon ami était près de moi quand j'entrouvris les paupières, il sembler paniqué. Je marmonna quelques mots, sans doutes mes derniers:
- Brume, j'ai été trop bête, je m'excuse, prends bien soin de Nuage d'Averse et de mes enfants. Je t'ai aimer, je t'aime et je t'aimerais dans l'au delà ! Pardonne moi ...
Je faiblissais à vu d'oeil, mon corps frémit une fois quand il pressa son pelage contre le mien. Ma gorge était brûlante, je sentais la bile qui la consumait rapidement. Des lames acides brûlaient mon cœur avec vigueur, les langues de feu se propageaient dans mon estomac, m'enflammant les entrailles. Ma dernière heure était venue, j'allais rejoindre mes parents, ma famille et ma fille Patte d'Améthyste, morte tuée par un chien. Je plongea dans un coma, un sommeil lourd et profond m'entrainant dans les abysses de l'inconscience.
X. Coma:
L'inconscience, qu'est-ce ? Le néant ? une feuille blanche ? Qu'importe ! Mon esprit divaguait dans des ondes de chaleur, mon cœur était froid, ne bougeait plus. Les pulsations qui l'habitaient autrefois avait disparus. La chaleur qui me hantait était encore présente mais je la sentais qui partait doucement, me laissant en proie au gel. Mes pattes remuèrent, elles ne touchaient rien, aucune odeur dans l'atmosphère si je puis l'appeler cette chose comme sa. Mes yeux ne voyaient rien, mes oreilles ne percevaient rien. J'étais entre la vie et la mort, attendant l'ange mortel qui me prendrait dans ses bras. Je le vis alors, entouré d'une aura blanche il descendait des ci du néant avec grâce et volupté. Il s'arrêta à ma hauteur et déclara:
- Bien le bonjour ma chère Dame, venez nous rejoindre, venez nous compléter. Vous êtes la pièce qu'il manque notre puzzle, venez, venez, vous ne serez pas déçue je vous le promet !
Mon corps étaient agité de soubresauts incessants, mon cœur avaient des flux sanguins importants la chaleur commençait à revenir rapidement, avec force et fougue. Je me cambra sous la douleur, mes yeux reprirent un éclat vif, même un peu trop ! Mes pulsations s'accélérèrent très vite. Des langues de feu me brulait le corps, je rêvais dans mon coma.
L'ange était devant moi, m'incitant à venir le rejoindre. Une énorme bataille mentale commença. Je revis Brume d'Argent, Nuage d'Averse et Etoile de Givre, Petit Prince et Petit Sultan, tous mes amis et mes ennemis. Je savais alors à quel point je devais rester sur terre. La créature divine se pencha au dessus de moi, sa voix était aussi douce que du coton me forçant à le rejoindre. Je luttais de toutes mes forces, de toute mon âme contre lui et sa tendresse. Je me remémorais le visage de Brume d'Argent, ses yeux, sa douceur, son odeur. Il m'aida à me retrouver dans mes pensées brouillées.
Je suais de tout mon corps, mes poils se collaient les uns les autres, j'avais trop chaud. Ma gorge s'enflammait plus que tout, je toussa, envoyant un souffle chaud qui forma un nuage de vapeur dans l'air humide. Mes yeux étaient trop bleus, mon pouls était trop rapide, je luttais intérieurement consommant toutes mes forces à rester en vie. Je gémis faiblement, un son rauque et écaillé comme si ma voix se bousculait dans des lames de pierres froides. J'haletais comme un vieux chien, j'étais en surchauffe. A mon contact on brulait, la sueur perlait désormais sur tout mon pelage, les deux chats autour de moi me fixaient, perdus. Ils ne pouvaient rien faire pour le moment a part me donner un peu d'eau fraîche. J'avais une lourde fièvre qui me bouffait littéralement. Je replongea dans l'inconscience ...
Apprenti =
Nuage d'Averse n'avais pas compris sur le coup ce qui c'était passé, il voyait là allongée par terre sa mentor, celle qui était son modèle, celle qui était un peu comme ça mère adoptive , comment pouvait-elle les quittait là maintenant, non c'était impossible, pas elle, tout mais pas elle, il aurait vendu son âme au diable pour qu'elle puisse encore vivre, oui vivre, c'est ce qu'il souhaitait le plus au monde, il voulait qu'elle vive, elle était une partie de son coeur, une partie de son âme, une partie de l'air qu'il respirait !!
Il s'éfondra par terre !! Comment ?? Comment est-ce possible ??
Une larme coula sur son visage, peu à peu , c'était un torrant qui partait de ses yeux, il faisait misérable, on aurait dit un fantôme, oui, c'est ça un fantôme, il était déjà mort de l'intérieur, mais son corp était là, supliant sa mentor de se battre, de se relever !!
Sa respiration était aletante, il avait peur, si peur, en vérité si elle partait, il serait détruit, depuis le temps qu'il était arrivé, elle avait toujours était gentille avec lui !!
Son âme criait au secours, à chaque seconde, la terre s'écrouler un peu plus autour de lui, qu'allait t'il devenir ??
Il soupirait, il chuchotait, puis il criait, tout ce mélangeait, il y avait un grand big-ben, à l'intérieur de lui, une grande explosion !!
Il en voulait au ciel, il en voulait à la Terre entière !!
Il regarda Brume, son regardétait larmoyant et désespéré, c'était comme un grand "au secour" qu'il lui envoyait !!
Il chuchotait à l'oreille de sa mentor:
-Relève-toi, j'ai besoin de toi, je ne suis rien sans toi, je t'en pri relève toi !! Dis moi que tu vas t'en sortir !! Tu es beaucoup plus que ma mentor à mes yeux, beaucoup plus !!!
Il transpirait, il tremblait, son corp était une fois froid, glacial puis passait à chaud, puis brûlant, il avait l'impression d'être en enfer, ou même comme si une partie intérieur de lui était en train de mourrir...
Lui
La chasse n'arriverait jamais, en tout cas pas celle à laquelle s'attendait Brume. Un bruit mat raisonna derrière lui, il se retourna brusquement. Au centre de la combe, le corps tremblant, Pelage de Douceur gisait. Il s'élança à ses côtés, son museau se posant méticuleusement sur son front, son museau, le creux de son cou. Le pouls de la femelle descelerait à une vitesse alarmante, que lui arrivait-il? Brume avait pourtant cru qu'en restant près d'elle, la guerrière ne serait plus jamais malheureuse. Se serait-il trompé...
Le jeune apprenti s'effondra à ses flancs, son regard vide fixait sa mentor, suppliant, s'accrochant à sa propre vie comme si celle-ci était intimement liée à celle de Pelage de Douceur. Brume s'approcha de lui, son visage frôla celui du jeune chat, l'obligeant à le regarder:
- Ressaisie-toi! Elle a besoin de nous deux...et pas dans cet état là!
Si son coeur était enserré dans un étau de feu, le mâle argent n'en laissa rien paraitre, trop occupé à se souvenir des plantes propres à soigner ce genre de maladie. Mais il n'était ni guerrisseur, ni shaman et sa connaissance des plantes s'arrêtait aux basiques petits maux de tête et autre.
Le soleil luisait sur les trois félins, le corps de la guerrière,convulsé, transpirait. Brume passa sa tête sous son flanc et la hissa sur son dos, son poids léger lui fit peur, et il accelera l'allure, l'amenant à l'ombre des premiers arbres. Là il leva le museau, ses moustaches vibrant sous la brise. Une source d'eau non loin, d'un regard il appela Nuage d'Averse et ensemble ils transportèrent leur amie jusqu'à un court ruisseau. Brume lui versa un peu d'eau sur le corps, essayant de faire baisser cette chaleur qui l'oppressait puis il s'allongea à ses côtés. Son pelage d'un gris perlé se mélant à celui de la guerrière. Il pressa son museau contre celui de la femelle. Son regard n'exprimait rien qu'un grand vide, comme celui de son apprenti avant lui, il se sentait perdu.
Et la question s'insinua, lentement, perfidement, rester avait-il été une erreur, n'auraient-ils pas mieux fait de ne jamais se rencontrer...
Moi =>
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Une erreur ? Non Brume d'Argent, j'ai besoin que tu crois en moi !
Juste besoin de sa, besoin de toi ...
Sans grand amour avec un A
Jamais je n'aurais cru sa,
Jamais je ne pourrais,
Juste t'aimer ...
Linkin Park - Leave Out All The Rest
https://www.youtube.com/watch?v=jQ66BY5iYswL'eau coula sur mon pelage crémeux, je leva la tête, plongea mon regard redevenu normal sur mon apprenti, puis sur Brume d'Argent. Je bégaya lentement:
- Je suis perdue, je ne sais que faire. Dois-je souffrir ou te laisser partir ?
Mon coma fut parti d'un seul coup, ma fièvre était encore forte, mes yeux bleu étaient perdus dans le néant. Je ne savais pas quoi faire, j'étais totalement perdue, soupirant je me releva. Ma sérénité était perdue encore une fois. Je me dis alors que la mort n'était pas si mal, après avoir fait de Nuage d'Averse un grand guerrier, je m'en irais, moi. Brume d'Argent pourrait alors vivre sa vie comme de rien était. Ma décision prise, je garda le silence, me relevant doucement et marcha lentement, vacillant légèrement de droite à gauche. Je lança un dernier regard en sa direction et murmura à voix basse:
- Jamais plus je ne te ferais souffrir Brume, je te le promet ...
Le cœur lourd de sentiments j'allai chasser avec eux. Je pris la tête de l'expédition et priant pour que Averse soit bientôt nommé guerrier pour que je puisse enfin laisser son âme en paix.
Apprenti =
Nuage d'Averse regarda sa mentor se relever il était soulagé mais il voyait bien que les cicatrise n'était pas totallement refarmé, et que derrière tout ça se cacher encore un secret, il n'osa rien demandé car il avait peur ne refaire remonter un peu plus de tristesse et de refaire éclater une autre histoire et puis ce n'était pas le moment approprié, il fit un léger sourire et se blottit quelques instant contre sa mentor comme pour lui dire resésit toi, on a besoin de toi mais malgrès tout ça il sentait bien que sa mentor était encore très fragile et qu'il pouvait lui arriver n'importe quoi n'importe où et n'importe quand. Il fit comme si de rien n'était puis il dit:
-Alors cette chasse , on l'a fait ??
Penser à autre chose ne fairais de mal à personne, et puis au moins il pourrait donner une excuse au clan de s'être absenté longtemps, il regarda Brume d4argent et Pelage de Douceur puis il s'élança, bondissant un peu partout ça lui faisait du bien, il essayer de ne penser que au souris et au gros campagnol ...
Lui
Le feu se retira lentement, laissant le corps de la guerrière faible, mais vivant. Pelage de Douceur les parcouru lentement du regard, elle les reconnaissait, et ses doutes et espoirs reprenaient de nouveau. Sa question brûla une nouvelle fois le coeur de Brume, il n'y répondit pas, se contenta de voir si tout allait bien et si la fièvre s'était estompée. La chaleur qui avait couvé son front semblait s'éloigner, il n'empêchait que quelque chose avait changé. Elle n'était plus comme avant, quelque chose s'était brisée, cassée en elle et le guerrier gris le ressentait jusque dans sa chair.
Le mâle argent détourna le regard lorsque son apprenti l'étreignit, leur laissant l'intimité de ce doux échange. Ses yeux gris bleu parcourèrent des yeux l'environnement légèrement boisé où ils étaient arrivés. Il la sentait perdue, mais plus que tout il sentait que le désir de se battre, de resister, s'était tu, était mort...Un frisson glacé parcourut son échine et lorsqu'il reporta son attention sur les deux félins, Brume s'approcha de la femelle et la soutint de son flanc, il la sentait fragile, et pas du tout en forme pour une chasse. Après les flammes, la glace vint, les paroles de Pelage de Douceur lui tirèrent un regard de supplicié, c'est à son tour qu'il lui répondit dans un murmure:
- Cesse de te croire boureau, il n'y en a qu'un ici et ce n'est pas toi.
L'exclamation de Nuage d'Averse tira un sourire au mâle argent et il secoua doucement la tête:
- Je ne crois pas que ta mentor soit en mesure de nous accompagner...